Chaque printemps voit revenir les chevaliers à deux roues qui pétaradent sur les routes de campagne et de montagne, et même en ville.
Une grande partie de la population suisse souffre du bruit, et les médecins nous disent que le bruit est dangereux pour la santé : insomnie, stress, hypertension, atteintes cardiovasculaires.
Qui peut me dire pourquoi les autorités ne font rien pour lutter contre ce fléau ? Le canton de Genève, pourtant fortement teinté de vert, a même supprimé sa brigade anti-bruit, et la police n’intervient pas.
Or la loi sur l’environnement prescrit que le bruit ne doit pasgêner de manière sensible la population dans son bien-être, et que la priorité doit être donnée à des mesures prises à la source.
Les autorités devraient donc refuser d’homologuer les véhicules bruyants, renforcer les normes, contrôler régulièrement les véhicules en circulation et mettre en fourrière ceux qui ne sont pas conformes.
Elles devraient aussi punir les conducteurs aux comportements bruyants, ceux qui commettent des excès de vitesse et ceux qui mettent en danger les autres usagers de la route notamment en utilisant les pistes cyclables.
Allons-nous encore longtemps laisser faire, au prix de notre santé et de notre sécurité ?