Figures suisses de l’écologie (3/5)
Philippe Roch, ancien directeur de l’Office de l’environnement.
Le 22 avril marque chaque année la Journée mondiale de la Terre. Née aux États-Unis en 1970, cette campagne (c’est le cas de le dire) sensibilise l’opinion aux problèmes environnementaux. Occasion de mettre en valeur les personnalités suisses qui ont œuvré ou continuent de défendre les intérêts soi-disant non rentables de la Nature, du peintre animalier Robert Hainard à Isabelle Chevalley, en passant par Franz Weber, Philippe Roch et Julien Perrot.
Philippe Roch, l’universitaire rousseauiste
Dans sa vingtième année, le Genevois Philippe Roch après ses études de biochimie a rejoint le World Wildlife Fund tout en étant membre et élu communal du Parti démocrate-chrétien. Engagé dans de nombreuses causes environnementales, le politicien s’est montré fin tacticien dans les négociations internationales puis a été nommé directeur de l’Office fédéral de l’Environnement, des Forêts et du Paysage (OFEFP) de 1992 à 2005. Depuis, il se bat pour nous permettre d’acquérir une plus grande sagesse en faveur de la nature en évitant d’habiter seuls une planète dévastée par nos démesures. Rousseau n’aurait pas dit mieux !
"Faut-il remettre en question l’emprise de l’homme sur la planète" avec Philippe Roch par Joël Marchetti ("Journal du matin", La Première, 15 mars 2011). Le WWF, entretien avec Philippe Roch par Gil Caraman ("Chemins de nature", RSR I, 14 janvier 1974). "L’appel sauvage". Avec Philippe Roch par Véronique Marti ("Zone franche", La Première, 15 janvier 2011)
Par Didier Rossat et Christian Ciocca.