Un Conseil fédéral plus vert
Le départ annoncé de Pascal Couchepin et ceux qui devraient suivre de Moritz Leuenberger et Hans Rudolf Merz créent une magnifique opportunité d’élire au Conseil fédéral trois nouvelles personnalités capables de donner un élan écologique à la politique nationale :
- de l’aménagement du territoire pour préserver les paysages et les espaces verts du pays ;
- de l’agriculture pour permette aux paysans de jouer pleinement leurs rôles d’approvisionnement du pays, d’entretien du paysage et de sauvegarde de la biodiversité ;
- des transports qui donne la priorité aux transports publics ;
- de l’énergie en imposant une meilleure isolation des bâtiments, en favorisant les nouvelles énergies renouvelables par un rachat à prix coûtant et par une mise en œuvre effective de la loi sur le CO2 qui récompense les comportements économes en énergie ;
- de l’eau par une protection des forêts et des sols et une élimination des substances chimiques qui ne sont pas biodégradables ;
- de l’air par l’interdiction générale de circuler avec des véhicules à moteur Diesel sans filtres à particules ;
- de la lutte contre le bruit par une chasse systématique aux sources intempestives ;
- et par un leadership international pour l’adoption de normes et de politiques environnementales communes à toutes les nations.
Une telle politique est possible tant avec des idées de gauche qu’avec des idées de droite. Il y a là une occasion unique d’adopter un programme pour l’environnement concerté entre tous les partis qui veulent s’engager sérieusement dans ce domaine.